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Le fichier fstab (/etc/fstab) (pour file systems table) est un fichier de configuration système pour les environnements Debian. Le fichier fstab liste, typiquement, tous les disques et partitions disponibles, et indique comment ils peuvent être initialisés, et intégrés dans le système de fichiers du système global.
Contents
Exemple
# <file system> <dir> <type> <options> <dump> <pass> /dev/sda1 / ext4 defaults 1 1 /dev/hdxx /usr ext4 defaults 1 1 /dev/sda5 swap swap defaults 0 0
Cela n'est pas nécessaire de lister /proc et /sys dans le fstab à moins que certaines options spécifiques soient nécessaires. Le système de démarrage les montera toujours.
Définitions des champs
/etc/fstab contient les champs suivants séparés par un espace ou une tabulation :
<file system> <dir> <type> <options> <dump> <pass>
<file systems> - définit l'équipement de stockage (ex : /dev/sda1).
<dir> - indique à la commande de montage où monter le <file system>.
<type> - définit le type de système de fichiers pour monter le support ou la partition. Un grand nombre de systèmes de fichiers sont supportés, par exemple : ext2, ext3, ext4, reiserfs, xfs, jfs, smbfs, iso9660, vfat, ntfs, swap, and auto. Le type 'auto' laisse la commande de montage deviner quel type de système de fichiers utilisés, cela peut être pratique pour les supports tels que les CD ou DVD.
<options> - définit des options particulières pour les systèmes de fichier. Certaines options sont pour le système de fichiers lui même. Les options les plus répandues sont :
auto - le système de fichiers sera monté automatiquement au démarrage, ou quand la commande 'mount -a' sera joué.
noauto - le système de fichiers est monté que quand on lui demande de le faire.
exec - autorise l'exécution de binaire qui sont sur cette partition (par défaut).
noexec - n'autorise pas l'exécution de binaires sur le système de fichier.
ro - monte le système de fichiers en lecture seulement.
rw - monte le système de fichiers en lecture et en écriture.
sync - Les entrées/sorties (I/O) devraient être faites de manière synchrone.
async - Les entrées/sorties (I/O) devraient être faites de manière asynchrone.
flush - option spécifique pour le FAT afin de vider les données plus souvent, cela permettant aux fenêtres de copie et aux barres de progression de rester ouverte jusqu'à ce que les éléments soient sur le disques.
user - permet à n'importe quel utilisateur de monter le système de fichiers (cela implique noexec,nosuid,nodev à moins qu'il n'y ait overridden).
nouser - autorise seulement le compte root à monter le fichier système (par défaut).
defaults - paramètres de montage par défaut (équivalent à rw,suid,dev,exec,auto,nouser,async).
suid - autorise les opérations sur les bits suid et sgid. Le plus souvent cela permet d'autoriser un utilisateur sur un ordinateur à exécuter un binaire avec une élévation temporaire des privilèges dans le but d'effectuer une tache spécifique.
nosuid - bloque les opérations sur les bits suid et sgid.
noatime - Ne pas mettre à jour la date d'accès sur l'inode pour le système de fichier. Cela peut aider les performances.
nodiratime - Ne pas mettre à jour la date d'accès aux répertoires sur l'inode pour le système de fichier. Cela peut aider les performances.
relatime - mettre à jour la date d'accès sur l'inode par rapport au modification ou au changement de date. La date d'accès est mise à jour seulement si le dernier accès est antérieur à la dernière modification ou changement de date (similaire à noatime mais ne casse pas mutt ou les autres applications qui ont besoin de savoir si le fichier a été lu depuis la dernière fois qu'il a été modifié). Cela peut aider les performances.
<dump> - est utilisé par l'utilitaire dump pour décider quand faire des sauvegardes. Quand il est installé, dump vérifie le chiffre inscrit et décide si le système de fichiers doit être sauvegardé. Les valeurs possibles sont 0 et 1. Si 0, dump va ignorer le système de fichier, si 1, dump fera une sauvegarde. La plupart des utilisateurs n'auront pas dump d'installé, ils pourront donc inscrire 0 dans le champ <dump>.
<pass> fsck lit le chiffre <pass> et détermine dans quel ordre les systèmes de fichiers vont être vérifiés. Le champ peut prendre les valeurs 0,1 et 2. Le système de fichiers root devra avoir la priorité la plus haute : 1, tous les autres systèmes que vous voulez vérifier devront avoir un 2. Les systèmes de fichiers avec un <pass> à 0 ne seront pas vérifiés par l'utilitaire fsck.
Définir les systèmes de fichiers
Vous pouvez définir les systèmes de fichiers dans /etc/fstab de trois manières différentes : par le syntaxe de nommage du noyau, par l'UUID, ou par les labels. L'avantages d'utiliser l'UUID ou les labels c'est que cela n'est pas dépendant de l'ordre des disques. Cela peut être utile si vous changer l'ordre des disques dans le BIOS, si vous changer le câblage des équipements, ou parce que certains BIOS changent occasionnellement l'ordre des équipements de stockage.
Les images LVM peuvent engendrer des duplications d'UUID et de label, donc les volumes logiques devraient toujours être identifiés par leur nom de volume (/dev/mapper/).
Nommage par le noyau
Vous pouvez obtenir le nom donné par le noyau en utilisant fdisk :
# fdisk -l ... Device Boot Start End Blocks Id System /dev/sda1 * 1 19458 156290016+ 83 Linux
Un exemple de /etc/fstab utilisant le nomenclature issu du noyau :
# <file system> <dir> <type> <options> <dump> <pass> /dev/sda1 / ext4 defaults 1 1
UUID
Les UUID sont générés par les utilitaires qui construisent les systèmes de fichiers (mkfs.*) lorsque vous en créez un. blkid vous montrera l'UUID des équipements et partitions montés :
# blkid /dev/sda1: UUID="6a60524d-061d-454a-bfd1-38989910eccd" TYPE="ext4"
Un exemple de /etc/fstab utilisant les identifiant UUID :
# <file system> <dir> <type> <options> <dump> <pass> UUID=6a60524d-061d-454a-bfd1-38989910eccd / ext4 defaults 1 1
Labels
Les équipements et les partitions ont besoin de posséder un label avant tout. Pour faire cela, vous pouvez utiliser les applications classiques comme gparted pour apposer un label ou vous pouvez utiliser e2label pour les partitions ext2, ext3, et ext4. Garder à l'esprit que tout les systèmes de fichiers ne supportent pas les labels (ex: FAT). Les labels peuvent aller jusqu'à 16 caractères de long. Chaque label devra être unique pour éviter les conflit.
Un équipement ou une partition ne devront pas être montés avant d'être labellisés. Vous devrait d'abord démarrer depuis un Live(CD/DVD/USB) avant de pouvoir inscrire un label avec des applications comme gparted, ou e2label pour les partitions de type ext :
# e2label /dev/<disque-ou-partition> Debian
Un exemple de /etc/fstab utilisant les labels:
# <file system> <dir> <type> <options> <dump> <pass> LABEL=Debian / ext4 defaults 1 1
Voir aussi
Part-UUID (Page en anglais qui mériterait d'être fusionné ici)